Envie de biscuits

Petit bilan, très précoce, de mes quelques semaines « zermatiennes ».

Je pense que mon cerveau a bien assimilé la notion de « il n’y a plus d’aliments interdits ».

Si j’ai envie d’un aliment, quel qu’il soit, je pense en termes de « est-ce que j’en ai ? », « combien ça va coûter ? », « est-ce que je sais en acheter ? ». Mais plus en termes de « est-ce que je peux en manger ? », « n’est-ce pas trop calorique », « si j’en mange aujourd’hui, je n’en mangerai pas demain », « si je tiens aujourd’hui, je m’en permettrai un demain », …

Première constatation : plus j’ai le droit de manger des trucs, moins j’en mange.

C’est presque mathématique.

Un petit exemple : dimanche : envie de biscuits au chocolat. J’ouvre le paquet et demande au Chéri s’il en veut. Il n’en veut pas et je me dis « bah, donc, je peux vider la boîte et si c’est le cas, c’est pas grave, j’en rachèterai demain, en revenant du boulot ». Je me dis ça, d’autant que je SAIS que je n’arrive jamais à m’arrêter avant la fin du paquet, sauf à m’obliger consciemment à fermer le paquet et à le ranger., alors que j'en ai encore envie Or, ces biscuits ne sont plus « interdits ». Donc, je peux m’enfiler la boîte. C’est pas grave !

Bref, je déguste un biscuit, tout en surfant sur internet. Un deuxième. Un troisième. Un quatrième. (Ouais, ça paraît beaucoup dit comme ça, mais y' sont petits les biscuits).

Puis, l’heure passe. Il est temps d’aller au lit. J’éteins mon PC, je le range. Et je m’aperçois que mon paquet de biscuit, à peine entamé, est toujours là, à côté de moi.

Ce n’est pas que je me suis INTERDIT d’en manger plus que quatre. Mais, simplement, je n’y ai pas pensé. Je n’en ai pas eu envie.

Et c’est bien la première fois depuis…

Depuis tellement longtemps que je ne me souviens même plus combien de temps ça fait.

J’ai été dormir avec le sourire…